Le premier sentier

avril 3rd, 2012

Comme la majorité des gens qui ont parlé au sujet de la méditation, Gerald Gardner n’a fait qu’alimenter la confusion qui règne sur ce sujet. Dans la version de 1953 du livre des ombres, il écrit à propos du premier sentier :

« Méditation ou Concentration. En pratique, cela signifie former une image mentale de ce que vous désirez, en vous efforçant de voir ce désir atteint, avec la farouche conviction et connaissance que ce désir peut et sera accompli, et que vous continuerez à forcer votre volonté jusqu’à qu’il soit atteint. Pour résumer, il s’agit de « l’Intention ». »

En réalité, l’article sur la méditation de Wikipédia ne fait pas vraiment mieux : « Le terme méditation (du latin meditatio) désigne une pratique mentale ou spirituelle. »

Première confusion habituelle, la méditation n’est pas une technique, mais un état de conscience. Seconde confusion également habituelle, la concentration est une technique qui peut conduire à la méditation, mais la concentration n’est pas la méditation proprement dite. La concentration conduit à l’état méditatif de la même manière que le fait de s’allonger confortablement dans le noir lorsque nous sommes fatigués conduit au sommeil. Mais la concentration n’est pas uniquement liée à la méditation, avec l’expérience, la concentration peut également conduire à la contemplation.

Cette nuance peut sembler sans importance, mais en réalité, elle est capitale. En effet, dans la pratique spirituelle, c’est notre intention qui détermine le résultat de notre pratique. Une compréhension théorique floue, c’est une intention floue, et donc un résultat hasardeux. Surtout que la confusion entre concentration et méditation n’est pas seulement une nuance. Le but de la concentration est de monopoliser le mental pour placer notre esprit dans un état réceptif (rêverie, pensées inspirées, …), lui-même libéré du mental. Décrire la méditation comme une technique mentale contrôlée par la volonté, cela égare plus que cela ne guide. Avoir une définition claire de la méditation permet de mieux reconnaître cet état lorsqu’il se manifeste, et ensuite, de l’atteindre plus facilement par notre intention et notre concentration.

 

La wicca et l’idolâtrie

février 21st, 2012

Souvent associée au polythéisme et à la sexualité sacrée, l’idolâtrie est un sujet complexe à cerner et à définir. Ce n’est pas parce qu’une personne se prosterne devant une idole qu’elle est idolâtre, et inversement ce n’est pas parce qu’elle ne le fait pas qu’elle ne l’est pas. Selon ma compréhension des choses, l’idolâtrie est ce qui s’oppose à la mystique. La mystique consiste à développer son être intérieur (notre part qui est tournée vers le monde spirituel, animée par nos désirs altruistes), et à appréhender la religion avec celui-ci. L’idolâtrie consiste donc à appréhender la religion avec notre être extérieur (notre part tournée vers le monde matériel, animée par nos désirs égoïstes). Selon cette vision des choses, l’idolâtrie n’est pas propre à une religion ou à une autre, c’est une question de personne. Alors que le but de la religion est de se tourner vers les profondeurs de son être, l’idolâtre reste en surface. Ce qu’il devrait chercher en lui, il le cherche hors de lui.

Même si nous avons choisi de vivre le divin à l’intérieur, nous sommes toujours plus ou moins idolâtres, selon notre expérience. Ce n’est pas un problème, le tout est d’être conscient de nos limites. Comme idéal, je peux citer les pères du désert qui connaissaient le psautier par cœur pour pouvoir se maintenir en prière toute la journée en le récitant. De cette façon, ils ne dépendaient de rien d’extérieur, pas même d’un livre. Bien entendu, cet exemple est extrême, mais il nous remet à notre place et nous donne une direction.

Le polythéisme conduit-il plus facilement à l’idolâtrie que le monothéisme ? Dans le polythéisme, pour accéder aux recoins cachés de notre être, nous avons recours à des divinités à visages humains, dans le monothéisme, nous retrouvons le même système avec les personnages bibliques, les prophètes, les saints. Au vocabulaire près, ce n’est pas très différent, et il est tout à fait possible d’idolâtrer un personnage biblique tout autant qu’une divinité à visage humain.

Pour illustrer cela, voici l’avis de rabbi Michael Portnaar :

« Lorsque je me débarrasse de toutes les images, de l’intermédiaire entre le Créateur et moi, alors je vois la vérité du Créateur.

Lorsque nous parlons de Moïse – Moshé –, nous parlons de la force et jamais de la personne. L’intention ici n’a jamais été d’idolâtrer la personne. Quand vous idolâtrez Moshé, vous faites la même chose qu’avec les autres idoles ou intermédiaires. Le but est de faire croitre des forces en vous et de devenir en conformité avec ces forces »

Inversement, une personne qui se prosterne devant une idole, en comprenant que la fin de cette pratique est intérieure, n’a rien d’idolâtre. En réalité, il est bien plus risqué d’idolâtrer un prêtre qu’une statue, car il est plus risqué de chercher à exister à travers une personne qu’à travers une statue.

Qu’en est-il de la sexualité sacrée ? Encore une fois, c’est une question d’intention. Si elle est véritablement sacrée, libérée de la volonté de prendre et poussée par le seul désir du cœur, il ne s’agit pas d’idolâtrie. Le principal risque est, comme avec le prêtre, de chercher à l’extérieur ce qui est en nous. C’est pour cela que c’est une bonne idée d’aborder la sexualité sacrée par la masturbation. Cela permet de comprendre que cette faculté est en nous et que nous n’avons besoin de personne pour l’atteindre. Cela permet de mieux assimiler l’amour au-delà de la raison, et avec cette expérience, il est plus facile d’être dans un désir de donner sans attentes. Si vous n’avez aucun contrôle sur votre désir de prendre, la sexualité sacrée vous conduira au chaos.

Un exemple classique d’idolâtrie est de penser que le matériel précède le spirituel.  Bien entendu, pour une raison ou pour une autre, le matériel peut être chargé de spirituel (lieux particuliers, outils consacrés, reliques, idoles …) Mais tout cela n’est pas nécessaire, ni une fin en soi. La présence de telles choses peut être une aide, mais si nous le désirons, et nous nous focalisons sur des choses matérielles, cela fortifie notre être extérieur et peut devenir un frein. Je pense au contraire que le but de la religion est de chercher le spirituel en soi pour l’insuffler dans la matière, par opposition au matérialisme où c’est la matière qui modèle l’esprit.

Cet aspect peut être un frein particulièrement fort dans le wicca. Du fait de son héritage occultiste, la wicca possède une dimension très formelle, un décorum important … Même si Gardner a toujours dit que cela n’était qu’une indication sur la façon de faire les choses, et qu’il fallait se sentir libre de pratiquer autrement, je pense que la wicca garde encore aujourd’hui cet héritage occultiste très fortement ancré en elle. Ce n’est en soi pas un mal, il faut seulement être conscient que l’important n’est pas dans le formalisme des choses.

Certains sujets sont à mon avis fortement liés à l’idolâtrie, pourtant ils sont rarement associés. Je pense en premier lieu à la morale. Le fondement de toute religion est d’apprendre à se tourner vers l’amour, et à naviguer sur la source de vie et éviter la pulsion de mort. Pour cela il faut développer certaines règles. Le problème est que ces règles fonctionnent au niveau de notre être intérieur et sont difficilement transmissibles avec des mots. Le risque est de tomber dans de la fausse morale qui est une forme d’idolâtrie. Une règle morale ne doit pas être vécue avec l’esprit, mais avec le cœur.

Pour illustrer cela, je vais prendre un exemple simple dans la wicca. Alors que la totalité des pratiques de la wicca est connue, écrite et diffusée, le plus souvent par Gardner lui-même, certains traditionalistes sont très pointilleux avec leur vœu de secret. Ces mêmes personnes sont souvent bien moins pointilleuses lorsqu’il s’agit de ragoter sur des choses intimes qui ont pu se passer dans le cercle.

La fausse morale est extrêmement dangereuse pour l’humanité dans le sens où une personne qui cherche la morale en surface, sans en comprendre l’essence, va être tentée de se prendre pour une référence morale et va chercher l’immoralité chez l’autre alors que le combat spirituel doit se mener à l’intérieur. Plus généralement, la vérité est intérieure et ne peut être transmise directement, c’est à chacun de la chercher en lui-même, ou pas, selon sa propre volonté. C’est ce phénomène d’idolâtrie morale qui conduit à l’inquisition et à toute forme de guerre de religion.

D’une manière plus générale, s’attacher aux différences des religions, alors que dans leur dimension interne, elles recherchent toutes la même chose, est une forme d’idolâtrie. Lorsque vous cherchez à recevoir l’Esprit saint, la shekinah, ou votre « moi supérieur », vous ne pensez pas qu’au-delà des mots, vous faites profondément la même chose ? Même si dans les apparences, tout les oppose, pensez-vous qu’un kabbaliste qui explore les profondeurs de daat soit si différent d’un yogi en samadhi ? Le kabbaliste dira qu’il se débarrasse des intermédiaires pour percevoir le créateur, le yogi parlera de se fondre dans le cosmos par l’extinction des souffles. Dans les deux cas, il s’agit d’arrêter le phénomène d’identification, de ne plus mouler son ego dans toutes les formes qui se présentent, de lâcher la forme des choses pour en atteindre le fond. À ce sujet, Gandhi a écrit « Si un homme atteint le cœur de sa propre religion, il atteint également le cœur des autres religions. » Même si nous avons tous un imaginaire différent, et des méthodes différentes, la contemplation demeure unique, et elle est le but profond de toute religion.

Se libérer du masque social

février 13th, 2012

La persona, également appelée « masque social », est lorsqu’on s’intéresse aux archétypes, la première étape logique à découvrir. C’est en effet l’archétype qui correspond à notre personnalité consciente. Viennent ensuite, l’ombre, ou inconscient personnel, puis l’archétype sexuel inverse, anima/animus, qui ouvre la porte de l’inconscient collectif.

Lorsque nous sommes centrés sur la persona, nous répondons aux désirs de la société, sans même nous demander si nous souhaitons vraiment les choses et si elles nous seront bénéfiques. Il est capital de se libérer de cela pour bien démarrer sa vie spirituelle. Cela ne signifie pas qu’il faut devenir asocial et ne plus répondre aux désirs de la société. Je dis qu’il faut le faire par choix et non par automatisme. La société apporte plus de sécurité à l’individu, mais également moins de liberté. Ceci est un phénomène normal. Il faut en être conscient pour trouver sa meilleure place afin de vivre sa persona sans que celle-ci ne devienne un masque étouffant.

La persona n’est pas un archétype si simple à cerner, puisque par défaut, c’est elle qui nous cerne. Je vais vous donner deux leviers que je trouve utiles pour comprendre et agir sur la persona. Il s’agit de concepts psychologiques utilisés en marketing, la validation sociale, et la dissonance cognitive.

Illustration du discordian coloring book par Laramie Sasseville

La validation sociale correspond au fait de penser intuitivement que la masse à raison et qu’il faut la suivre. Bien entendu, ce mécanisme est utilisé par la publicité, c’est aussi la source du concept de mode, mais d’un point de vue plus individuel, la validation sociale, c’est faire confiance à une personne faisant « autorité » dans un domaine, plutôt que de se faire sa propre idée à travers son expérience personnelle. C’est accepter une idée qui nous plait sans y avoir profondément réfléchi. Ce phénomène est très flagrant dans le milieu ésotérique ou une quantité de personnes qui ne pratiquent pas ont un avis sur tout parce qu’elles ont lu des livres, alors que par définition, les choses ésotériques ne peuvent être connues que par l’expérience.

Avez-vous remarqué que parfois, lorsqu’une personne que nous considérons comme un expert dit quelque chose de contraire à notre expérience, nous avons tendance à croire la personne plutôt que notre expérience ? Se libérer de la persona, c’est devenir sa propre référence. Cela demande beaucoup d’expérimentation et de remise en cause, mais ceci est nécessaire à la liberté de penser. S’il faut de la remise en cause, c’est pour combattre la dissonance cognitive. Du fait de ce phénomène, il est plus facile d’inventer des histoires pour justifier sa manière de penser, plutôt que d’accepter une idée nouvelle. Même si les dogmes prennent le plus souvent leur source dans les institutions religieuses, leur propagation serait impossible sans la dissonance cognitive des individus. C’est pour cela qu’il est important d’avoir conscience de ce phénomène.

Parfois nous acceptons une idée qui nous plait, sans vraiment y avoir réfléchi, juste parce qu’elle s’accorde avec notre système de croyances. Mais en réalité, cette idée est potentiellement stupide, et en y réfléchissant objectivement, ou en imaginant une ou plusieurs expériences pour la tester, nous nous serions rendus compte qu’il y avait des choses à remettre en cause dans notre système de croyances.

En résumé, pour combattre les effets négatifs de la persona, il faut vivre ses propres expériences, leur donner de la valeur en développant ses propres convictions, sans avoir peur que la prochaine expérience ne les remette en cause. Au contraire, c’est son rôle ! Il ne faut bien entendu pas hésiter à se tourner vers les autres pour enrichir son esprit, trouver de nouvelles idées dans ses lectures, mais il faut toujours forger son avis selon ses expériences.

Les bases de la sexualité sacrée

janvier 27th, 2012

Un dicton populaire prétend que l’amour ne se commande pas. La pratique que je vous propose est justement un moyen de développer la capacité à commander l’amour, à le faire naître à la demande, et à le diriger vers un souhait, une personne ou une divinité (prière) ou simplement de le laisser rayonner sans y projeter d’intention (oraison silencieuse).

La masturbation est surement le moyen le plus simple et le plus efficace pour découvrir et stimuler cette capacité. Fantasmez pour lancer la machine, puis cherchez à ne plus fantasmer en vous centrant sur votre cœur. Sans contrôler totalement votre respiration, adoptez une respiration plus lente et plus profonde que la normale, tout en restant naturelle. Concentrez-vous sur l’amour que vous pouvez faire naître dans votre cœur, et essayez d’oublier le reste, jusqu’à l’orgasme. Lorsque vous perdez votre concentration, recentrez-vous sur le cœur.

Soyez attentif à vos intentions pendant l’orgasme. Même si l’orgasme est un moyen puissant pour manifester vos souhaits, c’est aussi le meilleur moyen pour faire exploser les peurs sous-jacentes à ses désirs et à engendrer le chaos dans votre vie. Dans le doute, concentrez-vous tout simplement sur le pur amour que vous êtes capable de susciter dans votre cœur.

Si vous êtes un homme, contrairement au tabou propagé par la plupart des traditions spirituelles, l’éjaculation n’est pas un problème. Le seul véritable problème est l’intention. Si vous vous masturbez de façon répétée pour répondre à un manque vous risquez d’exacerber ce manque et provoquer une frustration. Mais si vous êtes parfaitement concentré sur la plénitude de votre cœur, vous vous rendrez compte que par des masturbations successives, non seulement vous ne disperserez pas votre énergie, mais vous atteindrez des états spirituels de plus en plus profonds et épanouissants, même en éjaculant.

Je pense qu’en réalité l’apprentissage de l’injaculation n’est pas nécessaire, mais permet de développer la concentration (la contraction du périnée permet également d’unir les méridiens gouverneur et conception), et que cette pratique a dérivé en dogme justifié par la volonté de ne pas perdre la semence. Mais en pratiquant l’injaculation, on constate que le sperme va dans la vessie et qu’il est évacué lorsqu’on urine, cette explication est donc bancale. D’un point de vue ressenti personnel, je trouve que l’injaculation entraine une frustration, une sensation de gène énergétique, ce que l’on ne retrouve pas avec le centrage sur le cœur qui laisse dans un état de plénitude.

La concentration est la clef de tous les états spirituels (méditatif et contemplatif) et le cœur est notre source intérieure. L’action de l’énergie sexuelle et de l’orgasme rend cette pratique accessible, même pour un débutant, et permet de progresser bien plus facilement que par des pratiques de concentration classiques. Cette pratique peut bien entendu être pratiquée en couple. D’un côté, il est plus facile de démarrer ainsi, mais il faut également savoir qu’il est plus difficile de rester concentré sur son intériorité.

Bien entendu, il faut ensuite mettre en œuvre ce que vous apprenez par cette pratique en dehors de la pratique en elle-même. C’est-à-dire essayer d’être attentif à l’état de votre cœur, de l’allumer le matin s’il ne l’est pas déjà, de constater ses baisses de régime et de le raviver pendant la journée, de l’utiliser pour dénouer les tensions émotionnelles ou énergétiques que vous ressentez… En bref, développez votre vie spirituelle.

L’importance de la projection

janvier 6th, 2012

J’ai déjà évoqué de nombreuses fois le fait que dans la wicca, l’un des buts essentiels du second degré était de se libérer de la projection. En réalité, dans tout cheminement spirituel, bien au-delà de la wicca, et bien au-delà des systèmes initiatiques, il est capital de se libérer de ce mécanisme au plus tôt. Mais pourquoi dans la wicca, le second degré est-il spécifiquement lié à la projection ?

L’idée derrière le mécanisme de projection est que tout ce que nous percevons du monde extérieur n’est en réalité qu’un écho de notre monde intérieur. Bien entendu, les autres ont leur existence propre, dont nous pouvons percevoir une partie. Mais lorsqu’une personne ressent quelque chose qui nous est totalement étranger, nous ne pouvons en aucun cas le ressentir ou l’imaginer, car nous n’avons pas l’écho en nous-mêmes. Tout ce que nous ressentons vient en réalité de l’intérieur. Au-delà de cela, il y a une synchronicité entre les expériences que nous rencontrons dans le monde extérieur et notre état intérieur.

Lorsque nous vivons une expérience négative, c’est en réalité un moyen d’éclairer une zone d’ombre de l’inconscient et une opportunité de régler un problème personnel. Si nous rejetons la cause de notre souffrance sur autrui, nous nous condamnons à rester avec notre problème, et à boucler continuellement dans le même genre d’expériences négatives. Sans compter le fait que contrairement à l’acceptation de soi, le mensonge ne libère pas de la culpabilité. C’est pour cela que d’une manière générale, il est important de se libérer de ce mécanisme. Cela permet de sortir de l’illusion et de comprendre comment nous sommes reliés à l’univers.

Pour en revenir au cadre plus particulier du second degré, dès que nous réalisons un acte spirituel pour autrui, qu’il s’agisse d’une bénédiction, d’une prière, d’un soin, ou d’une initiation, du simple fait que lorsque nous donnons, nous recevons. Normalement il s’agit d’une bénédiction, mais si vous n’êtes pas prêt à recevoir, cela peut également prendre l’allure d’une malédiction. Être prêt à recevoir, c’est tout simplement être conscient du fait que les choses négatives qui nous atteignent sont en réalité déjà en nous, et qu’en souhaitant régler les choses à l’extérieur, nous prenons le problème à l’envers et nous n’avançons pas. Voilà pourquoi la compréhension du mécanisme de projection est fréquemment liée au second degré dans la wicca, puisque c’est à ce niveau qu’une personne commence à donner des initiations, il devient essentiel qu’elle assimile ce mécanisme.