jeudi 28 mars 2024

le NON-ANNIVERSAIRE de Barbra STREISAND

  BONJOUR,




Quand le SOLEIL passe sur l' Ascendant, repartant pour une nouvelle année...prêt pour faire le tour du Zodiaque, en commençant par briller dans la maison I...  redonnant un coup de doré, de punch, au corps.....

C'est ce que l'on appelle le NON-ANNIVERSAIRE




et aujourd'hui, c'est le tour de 

Barbra STREISAND





JOYEUX  NON-ANNIVERSAIRE

Une nouvelle Année démarre.

Évelyne LUCAS

JOYEUX ANNIVERSAIRE à Lady GAGA

 BONJOUR, 


 JOYEUX ANNIVERSAIRE




à Toutes celles et Tous ceux qui soufflent leurs bougies,

ce 28 Mars 2024
et à
Lady GAGA

Quatre planètes sont actuellement dans le signe des POISSONS en Maison 10 (MARS, SATURNE, VÉNUS, NEPTUNE) alors qu'en Maison 11 le SOLEIL est un peu isolé même si MERCURE y séjourne également, JUPITER et URANUS sont en TAUREAU en Maison 12, quant à PLUTON, il est en Maison 8 bientôt en carré de sa position de naissance. La LUNE en SCORPION, transite la LUNE natale. 

On lui souhaite comme à vous toutes et tous un JOYEUX ANNIVERSAIRE et une Bonne Journée 


Évelyne LUCAS

samedi 23 mars 2024

Catherine De GALLES

BONJOUR,

Immense émotion, hier, quand Kate MINDLETON a pris la parole -contrainte par la pression- pour expliquer son absence de la scène, sa santé, ses dernières maladresses (photo truquée de sa famille) et son besoin de calme, d'intimité, de mise en retrait pour accepter ce qui lui arrive (test post-opératoires  indiquant la présence d'un cancer) et le besoin de protéger ses enfants.

Catherine De GALLES est née le 9 janvier 1982 (19 H) à Reading sous le signe du CAPRICORNE, ASC LION.


De nombreux natifs et natives ont été affectés, touchés, par la présence de PLUTON en CAPRICORNE -ici en Maison 6 (maison de la santé)- au carré des planètes se trouvant en BALANCE (SOLEIL, VÉNUS, MARS....ou comme ici SATURNE -maître du signe solaire- et PLUTON) ; PLUTON dont le rythme est extrêmement lent pèse de tout son poids sur nos existences dans ces cas-là.

PLUTON a quitté le signe du CAPRICORNE pour faire son entrée en VERSEAU. Il est désormais (1°43)  au carré des planètes qui se trouvent en SCORPION.

SATURNE autre planète difficile (dite mortifère) du Zodiaque est en POISSONS (12°36) -ici en Maison 8- maison de transformation- Elle a été au carré d'URANUS natal entre les maisons 4 et 7.

NEPTUNE en POISSONS a été au carré de NEPTUNE natal (25°28) en SAGITTAIRE. Il est toujours dans l'orbe du carré.... mais il va s'en éloigner.

MARS en Maison 7 lui a donné la force de s'adresser aux autres, de faire face aux thèses les plus farfelues diffusées sur le Web notamment depuis la parution d'une photo de famille "retravaillée". Autant d'attaques auxquelles elle a sans doute voulu mettre fin.

VÉNUS en POISSONS (14°07) est depuis quelques temps dans l'orbe d'un sextile à son SOLEIL natal

MARS y a fait son entrée et il se trouvera au carré d'URANUS Natal dans quelques jours. Il était donc nécessaire qu'elle agisse avant un prochain traitement. 

On lui souhaite beaucoup de courage pour endurer l'épreuve et à toutes celles et à tous ceux qui traversent ces périodes difficiles également.

isalucy23@orange.fr



dimanche 17 mars 2024

Le crime de BOUAFLES

BONJOUR,

Ils sont deux à être présentés au Tribunal de ROUEN, en Juillet 1902 pour vols qualifiés et assassinat sur la personne de Clotilde LABBÉ, peu avant Noël 1901, dans l'EURE ; ils seront également deux à être condamnés à Mort et deux à voir leur peine commuée en Travaux Forcés à perpétuité du fait de leur jeune âge, ce qui ne les a pas empêché de se montrer particulièrement cruels avec leur victime.

C'est donc ensemble qu'ils seront embarqués sur la Loire en juin 1903 en direction du bagne de GUYANE.

Ensemble, là-bas, ils purgeront leur peine mais aucun des deux ne reviendra.


Charles VALLOT est né le 23 mai 1883 (20 H) à Mousseaux-Neuville (EURE)

Le signe des GÉMEAUX dans lequel est MERCURE fait référence à la période adolescente, c'est un signe de précocité, où le goût du jeu prime, la superficialité, la jeunesse d'esprit, on devrait donc avoir de la curiosité, de la répartie, de la jonglerie dans les mots ou dans les gestes...une adresse mentale, verbale qui peut aller jusqu'à l'éloquence... 
si MERCURE est bien aspecté..!.
car les aspects aux planètes sont nécessaires pour indiquer la direction de son "jeu", de cette "adresse".

Dans le cas d'aspect contraire, dysharmonique, cette vivacité d'esprit peut également se transformer en instabilité, bavardage inutile, racontars, malversations, subtilisations, vols.

Dans le cas de Charles VALLOT, MERCURE est en opposition de la LUNE et carré à URANUS

Charles VALLOT, fils de cantonnier, est décrit comme étant paresseux, violent, sa conduite est très médiocre ; il est sans domicile fixe, travaillant comme vacher à la belle saison et vivant de rapines durant l'hiver. Son dossier pénal stipule qu'il est considéré comme très dangereux. Il a, par plusieurs fois, menacé de mort ses gardiens. Durant le procès, des témoins racontent que durant son apprentissage de pâtissier, il disait qu'il tuerait un homme pour 20 sous. Il fait preuve de forfanterie et à plusieurs reprises, mime avec sa main un geste appelé plus tard : le sourire Kabyle, même quand la salle siffle ou ricane. 

Son comparse n'est autre que :

Gustave LE CORRE, né le 21 octobre 1882 (1 H) à Muzy (EURE)

Très près, trop près de MERCURE, MARS (en domicile en SCORPION) devient un danger pour les bras, mains et jambes avec des risques de coupures, brûlures,....
Il implique de la nervosité, de l'irritabilité, de la témérité, beaucoup d'impatience car pressé de faire. 

Sinon, nous avons là une belle rencontre entre l'intelligence et la rapidité, l'action et le mouvement, une aptitude à mettre en place immédiatement des idées, l'énergie est visible dans les actes et les paroles (ou les écrits). Goût des sports, de la course, de la vitesse, des jeux durant l'adolescence. Il y a de la 
dextérité manuelle, aptitude à manier l'aiguille, les aiguilles, le couteau, l'arme (ou encore bâton, raquette, guitare, ....)

Les mots également sont mordants, ironie, le verbe est agressif, les conversations sont animées, on critique, on attaque, on se querelle, on provoque, on peut répondre du tac au tac...

On dit de Gustave LE CORRE qu'il a de mauvais instincts, qu'il est grossier et brutal.

On trouve également une opposition entre MARS et NEPTUNE : C'est une lutte contre les moulins à vent  disent certains. On s'égare, on se trompe, on prend de mauvaises directions. On agit de façon incohérente. On utilise des moyens malhonnêtes, douteux, frauduleux ou scandaleux....
Le désordre règne. Le scandale peut nous atteindre. 

Gustave LE CORRE a fait la connaissance de VALLOT en Octobre 1901, à DREUX. Ils deviennent vite inséparables. Ensemble, ils commettent une série de vols de bijoux, d'argent et objets de valeur, avec plus ou moins d'adresse et de chance puisqu'ils se feront arrêtés en tentant de cambrioler les époux VÉNARD ! ça c'est sûr, pas de veine !

Lors de leur interrogatoire, le 3 janvier 1902, LE CORRE, pas très malin, histoire de causer, va raconter que son comparse a travaillé à BOUAFLES. Les gendarmes font alors le rapprochement avec le crime de la Veuve ANDRIEU. Quelques questions plus tard, Gustave LE CORRE avoue y avoir participé.

 Le 6 décembre, ils s'étaient rendus à BOUAFLES, chez la Veuve ANDRIEU, là où a travaillé VALLOT. De nuit, ils avaient toqué à la porte et pénétré dans la maison de la vieille femme très intriguée par cette visite si tardive. Ils l'avaient empoignée, ligotée sur son lit, torturée et avaient fouillé la maison de fonds en combles afin de trouver son pécule. Après avoir fait main basse sur près de 1 100 francs, VALLOT avait étranglé la vieille femme et tous deux l'avaient jetée dans le puits de la ferme.

Ils avaient dépensé très vite l'argent en s'offrant des bicyclettes et en faisant la belle vie dans la capitale. Désormais les poches vides, ils pensaient renouveler leur fric-frac à HAUVILLE. C'est là qu'ils s'étaient fait prendre.

Les psychiatres diront que Gustave LE CORRE est desservi par une "hérédité alcoolique" et qu'une part de son irresponsabilité provient de ses antécédents familiaux, qu'un internement dans un hôpital psychiatrique serait souhaitable.

Mais ce n'est pas ce que le Procureur de la République réclamera en Juillet 1902 quand l'affaire sera présentée et jugée. Aucune circonstance atténuante ne sera reconnue du fait de la préméditation et de la cruauté. La salle applaudira à la lecture de l'arrêt : le Jury a décidé de la Peine de Mort.

On l'a bien compris, dès 1900, celle-ci est généralement commuée en Travaux Forcés à perpétuité. C'est ce qui leur sera accordé. Ils seront donc envoyés en GUYANE, par le bateau la Loire sur lequel ils embarquent le 12 juin 1903, pour un voyage de 3 semaines. 

Gustave Le CORRE sera très mal noté sur place et se verra rétrogradé de la 1ère classe obtenue 5 ans après son arrivée, à la 3ème, en 1911, 3 ans plus tard. Il fera une tentative d'évasion en août 1914 alors que la FRANCE entre en guerre. Mais, il sera repris 2 jours plus tard. 
Il décédera en GUYANE, le 20 avril 1916, à 33 ans passés.

Charles VALLOT,  arrivé également le 12 juin 1903, sera rétrogradé l'année même où il obtient la 1ère classe en 1908. Contrairement à son comparse, il tentera de regagner des galons : 1ère classe en 1913 Il a du mal à la conserver. Rétrogradé en 2ème classe en avril 1916, il regagne la 1ère classe en avril 1918.  Il n'aura pas la chance de faire une demande de réduction de peine. 
 On enregistre son décès en Septembre 1918, aux îles du Salut. Il avait 35 ans.

Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

Les frères ROCHETTE

BONJOUR,

Des financiers véreux dont parmi eux : Henri ROCHETTE, sont accusés d'avoir soutiré 40 millions à l'épargne française en plaçant des titres sans valeur. L'affaire a débuté dès 1907. 

Particulièrement bien soutenu, il ne sera arrêté qu'en 1908. Henri Raoul ROCHETTE est né à MELUN, le 21 Avril 1878 à  8 H du matin. 


Il est l'aîné des enfants du couple : Noël et Marie FALEMPIN. Henri Raoul,  né en 1878, a trouvé un emploi de groom jusqu'au jour où bénéficiant d'un petit pécule, il prend des cours de comptabilité et plus tard un emploi dans une banque. Il s'est marié en 1904, a fondé une famille. Bien noté, il réussira à occuper le poste de Directeur quelques années plus tard. C'est à partir de ce moment-là que l'homme se transforme en "magouilleur", escroc, voleur. Il a entraîné avec lui d'autres hommes bien installés socialement, des responsables de journaux, des industriels comme son propre frère : 


Le Cadet, René Gaston, né le 28 février 1882 (10 H) 

En mars 1908, Henri ROCHETTE est arrêté. On a découvert des faux bilans, des intérêts importants versés aux souscripteurs avec l'argent des tous nouveaux inscrits. (selon la chaîne Fonzy). Il a fondé une dizaine de sociétés avec un système de vases communicants. 
Le 27 juillet 1910, il est condamné à deux ans de prison. Son appel de la décision va retarder une éventuelle incarcération. Le renvoi devant les tribunaux est prévu pour décembre 1911. En Juillet 1912, la Cour de ROUEN chargée de l'Affaire devenue très médiatique, augmente la sanction : 3 ans de prison.
C'est là que notre homme prend la fuite. Anonyme à New York, à MEXICO, ATHÈNES...C'est en GRÈCE qu'il apprend le déclenchement de la guerre. Notre homme âgé de 32 ans est valide et reçoit ainsi un avis de mobilisation pour rejoindre un Régiment d'Infanterie. Arrêté à VIENNE, il est envoyé dans un camp de concentration. 

Dans le même temps, l'Affaire CALMETTE occupe toutes les Unes des journaux. Elle est à lier à l'affaire ROCHETTE puisque Gaston CALMETTE compromettait la réputation de Mme CAILLAUX, épouse de Joseph, homme politique, Ministre des Finances, à qui CALMETTE reproche une collusion avec Henri ROCHETTE. Ce n'est que le début d'une mauvais passe pour CAILLAUX qui sera accusé de trahison, intelligence avec l'ennemi.

Du camp de concentration où il a été dirigé, Henri ROCHETTE sort avec de nouveaux papiers : il est désormais Bien Aimé, soldat motocycliste en permission. Mais ce travestissement sera de peu de durée. Arrêté à RENNES, en 1917, il est écroué. 
Il sortira en décembre 1918 de sa cellule....pour mieux reparaître en 1919 au Tribunal ; une peine de deux ans lui est infligée pour ce nouveaux faits reprochés mais comme la peine se confond avec la première, il sort libre. 
À peine libéré, il renouvelle ses opérations financières. 
Et pourquoi changer quand les affaires marchent si bien. 

Mars 1927, nouvelle arrestation pour escroquerie aux publications financières. 

On lui reproche d'avoir détourné 40 millions. Il restera en dehors des murs d'une prison, moyennant le paiement d'une caution. Les affaires traînent tant et si bien qu'en mars 1934, il est présenté devant les tribunaux et écope d'une peine de 3 ans de prison. 
Sur ce, il s'était écrié : "puisque je suis condamné, il y aura du sang". 
Cette fois, l'affaire le touche de plus près. Son jeune frère, René, industriel, se trouve concerné. 

Le 13 avril 1934, René a écrit une lettre à sa famille puis s'est suicidé. 

Ce 14 avril 1934, avant 17 h, Henri ROCHETTE pénètre dans la salle de la 9ème Chambre de la Cour, celle même où un mois plus tôt, la sentence est tombée. 

C'est sans un mot, un rasoir en main, qu'il se coupe la gorge de gauche à droite. Le sang a jailli abondamment inondant ses vêtements et le parquet ; il y eut un brouhaha étonnant dans la salle où s'étaient réunis les assistants. 
On reconnut l'homme et on appela un médecin puis on fit évacuer la salle. Intransportable, l'endroit devint une salle de soins intensifs digne d'un hôpital. 
Dirigé vers l'Hôtel Dieu, il y décéda vers 17 h 25.

Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

jeudi 14 mars 2024

Les soeurs MARIÉ

BONJOUR,

Les soeurs MARIÉ, Louise Clémentine (née le 13 octobre 1853 à 21 h à Lureuil -36- Indre) et sa cadette : Claire Alphonsine Esther (née le 27 mars 1865 à 11 h à Lureuil - 36 - Indre) tenaient ensemble le café du bourg de leurs parents : Charles -1815- et Béline LHERITIER- 1828- dont elles avaient hérité. 
Quand le 28 janvier 1920, elles furent agressées par deux jeunes individus à la recherche de quelque argent ou fortune leur permettant de finir agréablement la soirée. 

L'un d'eux Georges SOUVERAIN, 19 ans, (né le 5 avril 1901 à 14 H) et son comparse LECHIPRE Albert, âgé de 14 ans, de LINGÉ à quelques kilomètres de là, viennent ainsi tardivement, à la recherche de quelque argent et pensent en découvrir dans le tiroir caisse de deux tenancières de buvette. 

Seulement, les deux jeunes gens déjà enivrés et sans doute passablement énervés ont réveillé les deux soeurs qui chacune à leur tour viennent à la rencontre de nos deux chenapans. Démasqués, pris au piège, ils vont se livrer à un véritable massacre. C'est à coups de hache trouvée dans la demeure qu'ils vont s'en prendre aux deux femmes  et constatant leur horrible méfait, pris de terreur, ils s'enfuiront en grande hâte loin de la scène de crime, sans avoir rien pris. 

Les deux gredins seront arrêtés quelques jours plus tard et leur procès aura lieu en Juin à CHATEAUROUX. Le Jury n'aura aucune complaisance pour SOUVERAIN condamné à la Peine de Mort, mais on sait déjà que bien avant l'abolition de cette loi, elle n'était plus appliquée. Cette peine sera commuée en Travaux forcés à perpétuité -et l'on sait également que là encore, la perpétuité n'existe pas.

Georges SOUVERAIN va être dirigé vers le bagne de CAYENNE qui sera fermé en 1938 et dont les derniers relégués partiront en 1953. Georges SOUVERAIN dont la fiche IREL n'indique aucun décès, a pu ainsi retrouver sa liberté et rentrer en métropole.

Quant à son très jeune compère LECHIPRE, le Jury a estimé compte tenu de son âge, de lui faire goûter à la Maison de correction durant 5 ans.   À sa sortie, il s'est marié, installé à une vingtaine de kilomètres du lieus du crime et a fondé une famille.


Thème de Louise Clémentine - 13 octobre 1853 (21 H)


Thème de Claire - 27 mars 1865 (11 H)

on remarquera que les deux soeurs, malgré les années qui les séparent, ont toutes deux leur M.C. en POISSONS avec la LUNE conjointe à NEPTUNE, en Maison 10.
Bien que dans des signes différents, elles ont également la conjonction SOLEIL-MERCURE.
IDEM pour la relation MARS-URANUS, l'une en carré, l'autre en conjonction en Maison 12.

Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr

mardi 12 mars 2024

Bandit à vie

BONJOUR,

Notre gredin est originaire de CHÂTEAUROUX, dans l'INDRE. Il est pourtant né dans une famille de travailleurs installée à DÉOLS. Il est l'aîné des garçons et il a deux soeurs. 
Mais lui se fait vite une réputation détestable de chapardeur, de voleur et de débauché.

Les premières sanctions "officielles" tombent alors qu'il n'a pas encore 17 ans.
Il fêtera donc son anniversaire à sa sortie de prison où il vient de purger une première peine pour vol.
On notera que PLUTON est au carré du M.C. , opposé à URANUS même s'il est trigone au SOLEIL.
L'opposition NEPTUNE JUPITER est certainement nuisible (en tant que 2ème maître de la Maison 3 et 1er de la Maison 4 pour NEPTUNE en Maison 7)  MERCURE en SCORPION n'est que très peu aidé, en Maison 12, par le sextile de SATURNE et la présence de la LUNE (Maître de la 8) à ses côtés. 

Mais notre petit homme (1,55m) -pas encore majeur- ne s'est pas assagi. Sans emploi, il poursuit sur la même voie et les condamnations s'accumulent. 

En janvier 1920, il commet l'irréparable en tuant un vieil homme de 70 ans pour lui dérober ses économies qu'il s'est empressé de dépenser dans les bars et maisons closes en compagnie de femmes de petite vertu et d'autres compagnons de beuverie. 
La "belle vie" de ce tueur va prendre fin rapidement. 
Reconnu, arrêté, il est incarcéré dans l'attente de son procès. 
Six mois plus tard, le 8 Juin, le Jury a tranché -du moins pas encore- Aucune circonstance atténuante pour le bandit que ce Jury décide de ne pas remettre en liberté.  On réclame : La peine de mort ! 
Mais le Jury n'a pas le dernier mot.
La peine est commuée en Travaux Forcés à perpétuité en Août.. 
En l'envoyant au bagne de CAYENNE, on "s'assure" -pense-t-on- que le forçat n'en reviendra pas. 
Quelle erreur !
La perpétuité n'a d'ailleurs plus aucun sens quand au bout de 20 ans, on envisage déjà une remise de peine et une "semi-liberté sur place".
Notre banni supportera la chaleur, la rudesse des lieux et des travaux, la promiscuité, les maladies...
Contrairement à certains bagnards, on ne lui proposera pas de mariage sur place (avec une autre détenue)
En 1946, la fermeture du bagne de CAYENNE -loi de suppression du bagne votée en 1938- est devenue effective.
En 1951, il reprend contact avec sa famille, du moins avec sa jeune soeur : Louise, de 2 ans sa cadette.
Celle-ci acceptera d'être là pour lui. Et deux ans plus tard en 1953, soit 33 ans après sa condamnation à la peine de Mort, notre bandit revient dans le département de son méfait. 
À DÉOLS, au 2 de la rue Bertrand, il vivra auprès de sa soeur qui mourra en 1957. Lui-même y décèdera en 1961, le 28 décembre.


Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr